
Le chien en bronze, de
Giacometti est admirable. Il était encore plus beau quand son étrange matière :
plâtre, ficelles ou étoupes mêlées, s'effilochait. La courbe, sans articulation
marquée et pourtant sensible, de sa patte avant est si belle qu'elle décide à
elle seule de la démarche en souplesse du chien. Car il flâne, en flairant, son
museau allongé au ras du sol. Il est maigre.
J'avais oublié l'admirable chat : en plâtre, du museau au bout de la queue,
presque horizontal et capable de passer par le...
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