
J'aime qu'un visiteur,
même s'il m'est proche, demeure sur le seuil, qu'il frappe à ma porte, que
j'aie à deviner le sens de sa visite, que lui-même prenne le temps de savoir
pour quelle raison il s'est rendu chez moi — parfois en vertu de la seule
amitié.
De mon côté, je ne me permettrais pas de m'introduire chez autrui sans
préalable. Ce n'est pas par méfiance à l'égard de l'inconnu, désir exacerbé de
préserver ma vie privée. Je crois plutôt que nous ne sommes pas immédiatement
en état d'amitié ; même des...
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