
Le pire mal dont souffre le monde est, je l’ai dit maintes fois, non la force des méchants, mais la faiblesse des meilleurs.
Et cette faiblesse a en partie sa source dans la paresse de volonté, dans la timidité morale.
Les plus hardis sont trop heureux, à peine dégagés de leurs chaînes, de se rejeter dans d’autres ; on ne les délivre d’une superstition sociale que pour les voir, d’eux-mêmes, s’atteler au char d’une superstition nouvelle.
N’avoir plus à penser soi-même, se laisser diriger.
Cette...
[Lire la suite]