11 novembre 2008
Jules Renard (Quelques facettes)
Dès que je suis seul, c’est-à-dire sans un livre,
me voilà médiocre : mon tirant d’eau diminue.
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Si l’on bâtissait la maison du bonheur, la plus grande pièce en serait la salle
d’attente.
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Les mots sont comme une voûte sur la pensée souterraine.
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Une fois ma résolution bien prise, je reste encore indécis.
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Le style, c’est l’habitude, la seconde nature de la pensée.
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L’âne qui essaie de pleurer, et qui ne peut que braire.
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Penser ne suffit pas : il faut penser à quelque chose.
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Notre vie a l’air d’un essai.
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Rien de sale comme un lys sale.
In « Journal »
Photo Océania
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