21 mars 2008
Claude Adelen
Dans le bronze ou le
plomb
ces formes lisses de
fesses,
cuisses et seins,
et l'asile obscur des
bras
où parfois rêve un visage
Qui n'est visage de
personne,
ou tête pensive dans la
paume,
la Méditerranée et la
Nuit.
Oublieuses, nues dans le
sommeil noir des mots,
cette couleur étrangère
qu'ont les yeux fermés,
cette couleur d'oubli
du coude et de l'aine,
dans l'entrejambe et
l'absence de sexe,
là où rien ne parle, la
source,
la bouche d’énigmes.
Photo insecula : Sculpture Aristide
Maillol, « La Nuit » 1909
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