Adieu à Julie
Non Julie, je ne suis pas
triste…….
Tu me manqueras, c’est
sûr, mais je n’aurai qu’à lever les yeux là-haut pour te voir gaiement gambader
de nuage en nuage.
Que de petits clins d’œil
complices n’avons-nous pas, tous deux, subrepticement échangés en pouffant…… !
On les a bien eu, ceux
qui s’imaginaient que, jamais au grand jamais, je ne te refilais en douce un
petit morceau de ceci ou de cela ( je
parle « en code » au cas où l’un ou l’autre de ces sots tomberait sur
ce petit message d’amour)
A
propos de confidence, il est quasi certain que tout là-haut, tu rencontreras
Bebelle, notre petit chien de Bruxelles ( peut-être êtes-vous déjà, l’une et
l’autre, devenues copines…? )
Alors là, je dis : « Attention… Danger !
» Surtout, surtout ne lui parle jamais
des petits mots tendres que j’aimais tant te susurrer à l’oreille car, tu
connais les hommes, c’étaient bien sûr
les mêmes, qu’avec autant de douceur,
j’aimais murmurer au creux de ses grandes oreilles de cocker.
même
si, une fois aux Bonnets, trop souvent encore je me retournerai
dans
le secret espoir de t’entendre et te voir arriver toute « krummellante »,
une
fois l’heure de la soupe sonnée.
Ton « maillon faible »