23 mai 2007
Erri De Lucca (La justice)
Février 2005
Cette phrase extraite de « Noyau d’olive »
découverte ce matin en prenant mon petit déjeuner.
Le livre reste ouvert, une pierre bloque la reliure,
le café fume dans la tasse, le toast croque sous les dents,
le beurre et le goût des cerises fondent entre langue et palais.
Pour tourner la page, j'essuie la confiture qui coule entre mes doigts.
Assise sur le haut tabouret, devant ma table de travail,
je reçois la lumière magnifique à travers la brume et le gel.
La chienne sagement assise à mes pieds,
attend éperdument la chute d'une miette.
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