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Voyage dans les mots
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20 mai 2007

Philippe Léotard (Parfois... Soudain...)

corde_pendu_coeur___Velis

     Je n'ai jamais pu faire que mes mains se croisent, sans que mes doigts se perdent.

     Parfois... Soudain... L'instant est comme un coeur ivre de jeune fille, une tiédeur de cuisses sous la soie, un son tendre de bois, même froid, contre la brûlure des pierres, ou la fraîcheur des robes associées au feu, aux parfums qui s'absentent, aux cheveux qui caressent des épaules innocen­tes, ou seulement coupables d'oublis frissonnants...

... Ou ces interminables fuites du Temps, qui s'efforcent, à notre place, de séduire sans dire, comme un été...

Je comprends la vocation tardive de l'enfance.

Bien sûr ! On doit tout mettre entre toutes les mains ! Serrer ! Oui ! Et aussi, étreindre la lumière, en exciter la nuit, la baiser, la frotter jusqu'à l'incandescence indécente, lui donner faim, multiplier des pains, longs, longs comme les jours sans crime.

Saler, sans le salir, le sang de la Source.

In, « Clinique de la raison close"
Photo Velis

    

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Commentaires
M
Il jouait au clair-obscur de ses cuisses<br /> Et les brûlures de sa chair semblaient s'effacer<br /> Sous le feu de sa langue, et de ses doux pointés<br /> Le corps frémissant livrait là tous ses vices<br /> Vierge comme un premier printemps<br /> Qui fait s'ouvrir çà et là des fleurs couleur sang
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