Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Voyage dans les mots
Voyage dans les mots
Derniers commentaires
7 mars 2007

René Char

Allégeance

Dans les rues de la ville, il y a mon amour.
Peu importe où il va dans le temps divisé.
Il n'est plus mon amour : chacun peut lui parler.
Il ne se souvient plus qui, au juste, l'aima.

Il cherche son pareil dans le voeu des regards.
L'espace qu'il parcourt est ma fidélité.
Il dessine l'espoir, puis, léger, l'éconduit.
Je vis au fond de lui comme une épave heureuse.

A son insu, ma liberté est son trésor !
Dans le grand méridien où s'inscrit son essor,
Ma solitude se creuse.
Dans les rues de la ville, il y a mon amour.

Peu importe où il va dans le temps divisé.
Il n'est plus mon amour : chacun peut lui parler.
Il ne se souvient plus qui, au juste, l'aima
Et l'éclaire de loin pour qu'il ne tombe pas !

Publicité
Publicité
Commentaires
J
Il n’est plus mon amour{,} chacun peut lui parler.<br /> Il ne se souvient plus {;} qui au juste l’aima{?}<br /> <br /> Il dessine l’espoir et léger l’éconduit. {Là, cela fait beaucoup. Une réécriture presque ?}<br /> {Puis, manque un vers… Si, si :}<br /> <br /> Il est prépondérant sans qu’il y prenne part.<br /> <br /> {Ensuite, oh la la… Bon, ce n'est pas ma liberté, mais ma solitude qui est son trésor. Et le quatrain est mal ficelé :}<br /> <br /> Je vis au fond de lui comme une épave heureuse.<br /> A son insu, ma solitude est son trésor.<br /> Dans le grand méridien où s’inscrit son essor,<br /> Ma liberté le creuse.<br /> <br /> {Ensuite, et non, pas 4 mais 5 vers… Et il faut le point d'interrogation final :}<br /> <br /> Dans les rues de la ville il y a mon amour.<br /> Peu importe où il va dans le temps divisé.<br /> Il n’est plus mon amour, chacun peut lui parler.<br /> Il ne se souvient plus ; qui au juste l’aima<br /> Et l’éclaire de loin pour qu’il ne tombe pas ?<br /> <br /> {Il n'appartient pas au recueil que vous mentionnez mais à Fureur et Mystère. Pas la même époque.<br /> Que d'erreur, quel dommage de propager ainsi un poème magnifique devenu ruine.
Voyage dans les mots
Publicité
Archives
Publicité